Journées du Patrimoine 2025: concert “Regards sur les Balkans” à la chapelle Saint-Denis samedi 20 septembre à 18h30 avec Christine Ildevert (contrebasse, chant)/Patrice Gabet (violon ténor, chant)

Une occasion de découvrir la chapelle, dans le cadre des Journées du Patrimoine 2025!

«  Regards sur les Balkans » (concert tout public)

                          Avec

Patrice Gabet : violon ténor , chant.

Christiane Ildevert : contrebasse, chant.

Entre ici et là-bas, un pont, que les deux musiciens construisent ensemble depuis 1989, réunissant les genres et rassemblant les publics de tous âges.

La Roumanie, la Bulgarie et la Grèce, anciens pays de l’empire byzantin puis ottoman en ont gardé les riches couleurs modales, le goût de l’improvisation, la sensualité sonore, la complexité rythmique, et la virtuosité, propres aux musiciens professionnels de ces contrées généralement d’origine tzigane.

Patrice Gabet et Christiane Ildevert ont depuis de longues années parcouru ces pays, travaillé avec des musiciens et des danseurs et enregistré sept albums avec le groupe Aksak dont ils font partie depuis plus de 30 ans.

Vendredi 19 septembre à 18h30 à Reillanne: conférence avec Clémence Pagnoux, archéobotaniste.

Clémence Pagnoux est archéobotaniste, maîtresse de conférences au Muséum national d’histoire naturelle, à Paris.

L’archéobotanique regroupe l’ensemble des disciplines qui étudient les restes végétaux issus de sites archéologiques ou de séquences hors sites répondant à des problématiques archéologiques. Centrée sur les relations entre l’homme et le milieu végétal, l’archéobotanique constitue donc une branche de la paléobotanique, elle-même dévolue à l’histoire de la végétation. En fonction de la nature et de la taille des restes étudiés, l’archéobotanique se décline en différentes branches qui conservent chacune leurs particularités (protocole d’échantillonnage, de traitement, apports et limites). Ainsi, les éléments microscopiques que sont les grains de pollen, les spores et les micro-charbons renvoient à la palynologie alors que les macrorestes selon leur nature relèvent de l’anthracologie et de la xylologie (bois carbonisés ou gorgés d’eau) et de la carpologie (graines, fruits, propagules…).

(Texte extrait de Chantal Leroyer, Dominique Marguerie et Véronique Zech-Matterne, « 40 ans d’archéobotanique en France (1977-2017) »ArcheoSciences, 42-1 | 2018, 113-134.)