Clémence Pagnoux est archéobotaniste, maîtresse de conférences au Muséum national d’histoire naturelle, à Paris.
Conférence à la salle des Fêtes à 18h30, affiche à venir…
L’archéobotanique regroupe l’ensemble des disciplines qui étudient les restes végétaux issus de sites archéologiques ou de séquences hors sites répondant à des problématiques archéologiques. Centrée sur les relations entre l’homme et le milieu végétal, l’archéobotanique constitue donc une branche de la paléobotanique, elle-même dévolue à l’histoire de la végétation. En fonction de la nature et de la taille des restes étudiés, l’archéobotanique se décline en différentes branches qui conservent chacune leurs particularités (protocole d’échantillonnage, de traitement, apports et limites). Ainsi, les éléments microscopiques que sont les grains de pollen, les spores et les micro-charbons renvoient à la palynologie alors que les macrorestes selon leur nature relèvent de l’anthracologie et de la xylologie (bois carbonisés ou gorgés d’eau) et de la carpologie (graines, fruits, propagules…).
(Texte et illustration extraits de Chantal Leroyer, Dominique Marguerie et Véronique Zech-Matterne, « 40 ans d’archéobotanique en France (1977-2017) », ArcheoSciences, 42-1 | 2018, 113-134.)