Vue actuelle du site et point sur le projet à venir
Bureau d’information touristique : le projet avance bien
Notre Communauté de communes (CCHPPB) exerce la compétence « tourisme » et assure dans notre territoire le développement de ce secteur, avec la réhabilitation ou la création de nouveaux espaces. En effet, les différents bureaux (1 office du tourisme à Banon et 4 bureaux à Reillanne, Saint-Michel, Mane et Simiane) sont anciens et doivent être rénovés selon les nouvelles normes environnementales (isolation, chauffage) et pour un meilleur accueil du public (plus d’espace intérieur et une place PMR prévue à proximité). C’est le cas de celui de Reillanne installé dans un local communal, qui accueille également la Maison de services au public, autre compétence de la CCHPPB, deux lundi/mois toute l’année. Ces rénovations ou créations sont très bien subventionnées, ce qui en allège le poids financier sur notre Communauté. Rappelons que le projet à Reillanne a été décidé en 2022 et que nous y travaillons depuis.
Avec le déplacement du Bureau touristique rue du Lavoir, la commune de Reillanne retrouvera l’usage du local face à la mairie, dont la destination reste à préciser. Par ailleurs, un plus également pour Reillanne, ce projet englobe la réfection du lavoir du XIXe siècle, dont un tiers est occupé par un transformateur EDF. Le projet seul de rénovation du site n’a pas été possible, étant donné la forte somme nécessaire uniquement pour déplacer l’installation électrique, 70 000€ environ il y a dix ans. Or, sans ce déplacement, nous ne pouvons obtenir aucune aide financière de la Région ou de l’Europe. La solution de lier cette rénovation forcément partielle à la construction du bureau apparait donc une solution enviable pour la commune, l’emplacement des anciens locaux communaux représentant une « verrue » sur la place, avec ses grilles, ses parpaings et le chaos des pierres du lavoir.
Dans cette opération, le vieil acacia qui jouxte le transformateur rue du Lavoir devra malheureusement être supprimé, ce qui n’est jamais une décision facile. Mais ses racines poussent le mur de soutènement du lavoir, plus ancien que l’arbre, et qui à terme pourrait s’effondrer sur l’aménagement en contre-bas. Il est prévu dans le programme de planter un autre arbre devant le nouvel édifice.
Le bâtiment lui-même sera posé sur des piliers, le plus bas possible, avec un seul étage pour ne pas gêner outre-mesure la vue des riverains. Son aspect a été conçu de façon à s’intégrer de façon harmonieuse aux bâtiments environnants.
Le projet a été validé par l’architecte des Bâtiments de France, les pompiers et la commission de sécurité et d’accessibilité. L’architecte du patrimoine Thomas Mougenot (Forcalquier) attend la fin de l’instruction du permis de construire pour entreprendre les travaux courant 2025.
